Un policier municipal de Perpignan était jugé ce lundi pour deux affaires de violences lors d’interpellations. L’une des scènes avait été filmée et rendue publique. La victime, mineure, était soutenue par une association de victime. En attendant le procès, le policier municipal a été placé sous contrôle judiciaire avec interdiction d’exercer. Lors de l’audience, le Parquet a requis une peine de 6 mois d’emprisonnement avec sursis et une inscription au casier judiciaire. Le délibéré sera rendu le 8 juillet. Un article ici et un autre ici. Je rappelle que ces mises en cause pénale ne reflètent pas la réalité de l’action des policiers municipaux. Il arrive régulièrement de agents soient mis en cause, auditionnés mais qu’aucun fait délictuel ne puisse leur être reproché. « Malheureusement », dans ces cas, il n’y a pas de médiatisation. Pour mon activité de juriste, formatrice en droit pénal, mon rôle est aussi d’évoquer les cas de mise en cause, à des fins d’alerte des agents (bonnes attitudes à avoir…). Il ne s’agir certainement pas de jeter l’opprobre sur l’ensemble de la profession.