L’individu avait tout fait pour être tué par les gendarmes. A Montchanin, mi-décembre 2021, armé d’un pistolet airsoft, il les avait menacés avec le laser rouge de l’airsoft et après plusieurs sommations, avait été atteint d’une balle dans le poumon. (lire l’article de presse).
Il est condamné à 36 mois de prison dont 18 mois assortis d’un sursis probatoire renforcé pendant 3 ans. Obligation de soins (addicto et psychologiques ou psychiatriques) et d’indemniser les parties civiles. Interdiction de paraître en Saône-et-Loire. Le tribunal a ordonné son maintien en détention (il était en détention provisoire depuis les faits). La qualification retenue contre lui : violences avec préméditation ou guet-apens, sous la menace d’une arme. Les gendarmes ont des jours d’ITT pour préjudice psychologique. Celui qui a tiré a fait l’objet d’une procédure (placé en garde à vue pour tentative de meurtre, classée sans suite).
On ne pense pas toujours au tireur. Tirer sur quelqu’un est déjà un acte difficile. Apprendre que la personne portait une arme factice complique l’affaire….Dans cette affaire, l’individu s’est adressé au gendarme qui a ouvert le feu pour lui dire : « Vous avez pas eu le choix, je vous ai forcé. Vous avez pas eu le choix, vous avez fait votre travail ! ». Et s’il était mort ?….