Depuis quelques temps les policiers municipaux qui remettent des individus pour être placés en garde à vue ont constaté que les caméras présentes dans les cellules étaient parfois cachées par du scotch….Il s’agit d’une mesure prise en application d’un décret datant du 28 décembre 2023 qui lui-même était lié à la loi de 2022 sur la responsabilité pénale et la sécurité intérieure. 

L’activation des caméras de vidéosurveillance n’est désormais possible que lorsqu’il existe des raisons sérieuses de penser que la personne privée de liberté pourrait tenter de s’évader ou présenter une menace pour elle-même ou pour autrui (article L.256-2 du CSI). 

Le chef de service responsable de la sécurité des lieux doit décider de la mise en place de cette vidéo surveillance et doit informer l’autorité judiciaire compétente qui peut y mettre fin à tout moment. Au-delà de 24 heures, c’est l’autorité judiciaire qui autorise la prolongation de l’utilisation de la vidéo.

Reste la surveillance humaine…dans un contexte de restriction de personnel, cela fait grincer des dents…