Deux agents de la Bac arrêtent un véhicule pour un contrôle. Ils ne sont pas identifiables (ni brassard, ni gyrophare) et le conducteur du véhicule arrêté prend peur et décide de faire marche arrière. Dans sa manœuvre, il percute un véhicule banalisé des forces de l’ordre qui l’avait pris en tenaille. L’un des agents tire à deux reprises. Personne n’avait été blessé (6 occupants dans la voiture).

Le policier a décrit son acte comme « un tir de riposte instinctif ». « Je pense avoir agi au mieux pour protéger mes collègues. Si la situation avait dégénéré ou s’il s’était passé quoi que ce soit de grave, je m’en serais voulu toute ma vie », a-t-il justifié en réaffirmant sa certitude d’avoir agi en état de légitime défense.

La légitime défense n’a pas été retenue, le procureur estimant qu’il y avait une « mauvaise maîtrise de la situation ». Il a été condamné à trois mois d’emprisonnement avec sursis sans inscription au casier judiciaire. Il a toujours continué à exercer pendant la durée de la procédure.

Des dommages et intérêts ont été prononcés, mais les montants exacts seront précisés à l’issue d’un nouvel examen psychologique des victimes pour évaluer l’ampleur du préjudice. Un article parmi d’autres ici