En juin 2017 à Trappes, un policier national avait utilisé un lanceur de balle de défense lors d’un épisode de violences urbaines. Une femme avait été blessée au bras. Le non-lieu a été confirmé par la chambre de l’instruction de Versailles considérant que la police était en état de légitime défense. Un article à lire ici

Le concours de la force publique a été demandé pour procéder à l’expulsion de deux logements. Selon le récit des agents, au moment où l’un des policiers entrés dans un appartement pour procéder à l’expulsion, touche l’épaule du locataire couché sur un canapé, ce dernier aurait ouvert les yeux, se serait saisi d’un « couteau » avec une lame « d’au moins 30 cm » posé au pied du canapé, et aurait, en se relevant, tenté de porter des coups aux policiers. Un des policiers déclenche son PIE pendant qu’un autre tire avec son pistolet semi-automatique. L’individu décède. L’affaire est classée sans suite mais la famille porte plainte avec constitution de partie civile. Un article intéressant à lire ici en ce qu’il est basé sur des reconstitutions 3D et des extraits des pièces de la procédure (qui est censée être secrète).

En juin 2019, pour faire cesser une free party à Nantes, les policiers tirent 33 grenades lacrymogènes, 10 grenades de désencerclement et 12 LBD. Le corps noyé de Steve, 24 ans, est retrouvé un mois plus tard, dans la Loire. Après un non-lieu à l’encontre du préfet de de plusieurs policiers, le commissaire sera jugé en juin 2024 par le tribunal correctionnel de Rennes. Les responsables des opérations de maintien de l’ordre sont de plus en plus souvent mis en cause….Un article à lire ici.

En avril 2023, un jeune est décédé en se jetant dans l’Ill à Strasbourg alors qu’il était poursuivi par trois policiers. Le parquet de Strasbourg a classé sans suite la plainte des parents pour « omission de porter secours ». Un article à consulter sur rue89Strasbourg