Depuis la promulgation de la loi du 3 août 2018 créant des infractions spécifiques pour outrage sexiste, le nombre d’infractions enregistrées par les services de sécurité continue de croître, mais à un rythme plus modéré au cours des deux dernières années. En 2023, 3 400 infractions d’outrage sexiste ont été enregistrées en France par la police et la gendarmerie (+19 %, après +21 %). Depuis le décret d’application du 1er avril 2023, l’outrage sexiste et sexuel aggravé est désormais considéré comme un délit et plus comme une contravention. Toutefois, en 2023 les infractions pour outrage sexiste et sexuel sont toujours majoritairement des contraventions (78 % en 2023), et donc sans circonstance aggravante. Le point sur la question avec une Fiche Statistique Justice de juillet 2024 consacré à cette infraction.