En formation, je visionne souvent un reportage concernant l’utilisation de caméras intelligentes pour détecter les dépôts sauvages de déchets. Une société m’avait contactée en me demandant s’il était possible juridiquement de procéder à une verbalisation automatique associant LAPI et IA. Je lui avais répondu que non….même si techniquement c’est réalisable. La CNIL est souvent saisie de questions concernant ces caméras « augmentées ». Elle vient de rendre publique sa position sur le sujet. Elle estime que la loi française n’autorise pas l’usage, par la puissance publique, des caméras « augmentées » pour la détection et la poursuite d’infractions, qu’il s’agisse de dispositifs dédiés ou couplés à des caméras de vidéoprotection préexistantes. Certains usages des caméras « augmentées » peuvent paraître légitimes : dispositifs comptabilisant les piétons, les voitures ou les cyclistes sur la voie publique, adaptation des capacités des transports en commun selon leur fréquentation, analyse de la fréquentation et de l’occupation d’un bâtiment pour en adapter la consommation énergétique…Il est clair qu’il faut réglementer les usages pour permettre l’utilisation des moyens technologiques en toute transparence et sécurité. A consulter ici